Warhammer: Vermintide 2 édité pour la dernière fois le 18/08/2019

La suite du célèvre Vermintide est de retour depuis le 8 mars 2018 sur PC, PlayStation 4 et Xbox One avec nom sans surprise de Vermintide 2 ! Mais derrière cette suite qui propose à 4 joueurs d'affronter la vermine des bas fonds de l'univers de Warhammer que pouvons-nous espérer ? Est-ce que les développeurs de Fatshark ont su sublimer un jeu déjà très apprécié ? C'est ce que nous avons tenté de savoir. Voici nos quelques impressions sur Vermintide 2.

De l'adrénaline à l'état pur

Il n'y a que peu de jeux dans lesquels cette sensation de galvanisation se fait sentir entre vous et vos cooéquipiers lorsque vous êtes dans le feu de l'action et Vermintide 2 en fait partie. Alors oui la peur ressenti après avoir entendu une horde de Skavens foncer droit sur vous s'estompe rapidement mais au final c'est cette frénésie collective où les corps de ces rats se déchirent, les têtes volent, les chairs se carbonisent et les peaux se trous de partout que l'on vient chercher ! En vérité, Vermintide 2 est un défouloir juissif où on prend un malin plaisir avec ses cooéquipiers à démolir les nuées de monstres grotesques qui croisent notre chemin. 

Bestiaire et IA

Les ennemis vous arrivent dessus en surnombre pour vous tailler en pièce mais sont complètement dénués d'intelligence. Trois races de monstres occupent 95% du bestiaire que vous affrontez. Ce n'est pas terrible sachant que dans l'univers de Warhammer, les Skavens peuvent enrôler des postes complètements différents et se faufiler partout jusqu'à pouvoir vous prendre en embuscades ou grimper au plafond pour vous tomber dessus. Malhreuseuement ce n'est pas le cas ici. Alors oui il existe des troupes d'élites et des monstres spéciaux comme le rat acide (coucou Spitter), le rat assassin (coucou hunter) et le rat lancier (coucou jockey) dommage comme niveau inventivité d'élites il faille pomper chez la plus grosse référence. C'est peut être grossir le trait un peu trop vite car d'autres ennemis spéciaux existent comme le sortier qui va tenter de vous attirer au loin ou de lancer des sorts pour vous gener ou vous projeter dans le vide. Le rat artilleur est encore une autre créature qui va vous harceller de loin et sans relache.

Dans chaque run, quatre mini-boss tenteront de mettre fin à votre traversée. Ces mini boos sont plutôt originaux et disposent de plusieurs mécaniques de placements, d'attaques rajoutant un peu de sel à vos aventures. Ce sont même eux qui risquent le plus de vous stopper net tellement la difficulté est relevé.

De la coopération sinon la mort

Le travail d'equipe est la clé de la réussite pour un jeu comme Vermintide 2. Cette entente entre cooéquipier se fait sentir jusque dans le choix des personnages lors de la préparation du run commence car pour réussir la mission il est indispensable de créer une synergie entre vos personnages. Cette synergie passe par la diversification des rôles de chaque joueur.

La difficulté Champion sera le saint grall des équipes rodées. Avec des ennemis encore plus rapides, qui font plus mal, ce mode offre un véritable challenge.

Il est tout de même à souligner que pour le moment les classes ne permettent que deux types de builds avec des tanks en mélé et des héros focus sur du DPS à distance. Dommage car un certain conformisme se met en place naturellement au niveau des joueurs pour performer lors de parties. Je parle bien sûr des modes Champion et légendaire car bien sûr chaque fera ce qu'il veut dans le mode classique.

On ne rat-dine pas sur le level design

Le jeu est un énième monde ouvert trop grand, trop vide, où on passe son temps à cueillir des merdes et à looter d'autres merdes à l'utilisation opaque. Aucune grotte, aucune surprise.

Seul bémol parfois le level design laisse à désiré lorsque l'on entre dans la forteresse censé être le coeur de la résistance. Très décevant car vous ne trouverez personne à l'intérieur. Pire des tirs d'artillerie se font entendre tout près de vous lorsque vous arpentez le fort mais à aucun moment vous ne verrez les tireurs. Une sensation de vide s'installe progressivement.

Quelques ratés par rapport Left 4 Dead

Et oui car il faut bien se l'avouer, il est impossible de ne pas comparer la franchise Vermintide à celle de Left 4 Dead sortie 10 ans plus tôt. Et des défauts du coup on en voit plein. Il n'est par exemple pas possible d'incarner les méchants ni de jouer en mode compétition contre une autre équipe. On est plus sur du brawler grossier où le concept de hitbox a complètement été effacé. Les dagues s'enfoncent aussi loin dans l'espace qu'une lance et les attaques ne nécessisent que très peu de précision comme peut l'attester un coup de hache où le sentiment d'enfoncer sa lame dans le corps de nos ennemis a complètement disparu vu la distance qui semble nous séparer. On est loin de la précision demandé dans un titre comme celui de Kingdom come deliverance.

Mais ce n'est pas tout, alors que le Gros Rats guerrier a des allures du Tank de Left 4 Dead, il n'ajoute rien d'original. L'IA de ce gros tas de PV est complètement bas du front et dès lors que vous avez compris les 3-4 pattern de combat, le sentiment de danger aura complètement disparu. 

Verdict

Vermintide 2 est dans la pure lignée de son prédécésseur. Il ne fera que des heureux parmi les rangs de fan du premier Opus. Il propose un joyeux défouloir pour qui sait apprécier le genre de jeux où on ne s'intéresse pas du tout à des IA intélligentes et à des hitbox corrects. Car ici ce sont les deux plus grands défauts qu'on lui trouve. L'immersion se retrouve un peu dérangé par ses quelques faux pas qui n'effacent en rien la qualité de cette suite. Avec de nombreux nouveaux éléments comme la possibilité de construire des archétypes différents pour chaque héros selon 3 axes principaux. Espérons qu'avec le temps de nouvelles mis à jour pourront donner un peu de piment à des classes qui manquent un peu de saveur une fois qu'on en a mangé à répétition. Des points positifs il y en un petit paquet comme avec une direction artistique soignée, l'intégration de composantes RPG et du loot pour plus de rejouabilité. On aurait peut être aimé un game design un peu plus tranché RPG pour devenir un véritable opus qui sort du lot. Le jeu ne prétend pas du tout être un RPG pure jus mais aurait pu devenir une Diablo 3 vu FPS en mode brawler. Dommage la perfection n'est pas pour aujourd'hui et espérons que quelques mises à jour sauront apporter les quelques détails manquants à Vermintide 2 pour en faire un véritable joyau.

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