The Drifter édité pour la dernière fois le 25/07/2025

The Drifter est un jeu d’aventure narratif en 2D développé par le studio indépendant australien Powerhoof. Mélange entre thriller paranoïaque, mystère existentiel et science-fiction crasse, le jeu s’inspire des classiques du point & click tout en y injectant une tension digne des romans de gare les plus haletants. Porté par une direction artistique en pixel art finement animée et une bande-son sombrement atmosphérique, The Drifter vous plonge dans un récit intense, où la mort n’est qu’un début – et où le cauchemar commence à votre retour.

The Drifter est un jeu d’aventure narratif en 2D développé par le studio indépendant australien Powerhoof. Mélange entre thriller paranoïaque, mystère existentiel et science-fiction crasse, le jeu s’inspire des classiques du point & click, tout en y injectant une tension digne des romans de gare les plus haletants. Porté par une direction artistique en pixel art finement animée et une bande-son sombrement atmosphérique, The Drifter vous plonge dans un récit intense, où la mort n’est qu’un début et où le cauchemar commence à votre retour.

Sorti le 17 juillet 2025, The Drifter est disponible sur PC (Steam, Itch.io) ainsi que sur Linux, Mac et Nintendo Switch. Il s’adresse aux amateurs de récits courts mais marquants, avec une durée de jeu estimée entre 5 et 8 heures. Le jeu est proposé en anglais uniquement, bien qu’une traduction française non officielle soit accessible grâce à la communauté.

L’intrigue

Mick Carter est un homme à la dérive. Un vagabond sans attaches, revenu dans sa ville natale avec l’espoir naïf de tourner la page. Mais ce retour forcé vire rapidement au cauchemar. Il se retrouve malgré lui témoin d’un meurtre brutal… et devient, à son tour, une cible. Abattu froidement dans la rue, Mick meurt. Mais ce n’est pas la fin.

Quelques secondes avant le moment fatidique, sa conscience est brutalement ramenée dans son propre corps. Une force surnaturelle l’a arraché à l’au-delà — mais à quel prix ? Accusé d’un crime qu’il n’a pas commis, poursuivi par des hommes sans visage, Mick est hanté par des visions étranges et le sentiment persistant qu’il n’est pas revenu seul. Quelque chose l’a suivi. Quelque chose d’indéfinissable.

Commence alors une enquête désespérée, à mi-chemin entre paranoïa, science-fiction et horreur existentielle. Un voyage dans un monde fissuré où les souvenirs s’effritent, où la vérité semble toujours à un pas de disparaître. Entre thriller psychologique et cauchemar éveillé, The Drifter vous plonge dans un entre-deux étouffant, quelque part entre la vie, la mort… et ce qu’il y a après.

Gameplay

The Drifter reprend les bases du point & click : explorer, interagir, résoudre. Mais oubliez les devinettes absurdes et les énigmes à la logique lunaire. Ici, chaque objet, chaque interaction, chaque dialogue sert le récit et renforce la tension. Le rythme est nerveux, resserré, presque cinématographique.

Vous incarnez Mick à la troisième personne, en vue latérale. Le gameplay alterne entre exploration de lieux chargés d’atmosphère, dialogues ramifiés, et énigmes à résoudre pour progresser dans l’histoire. Certaines scènes prennent la forme de séquences tendues, proches du QTE, où il faut agir vite pour survivre. D’autres vous laissent fouiller les détails d’un environnement afin d’en déduire la vérité, parfois dérangeante.

Le jeu joue brillamment avec votre perception : flashs mémoriels, hallucinations, distorsion du temps – autant d’éléments intégrés au gameplay pour renforcer la sensation d’instabilité permanente.

Ambiance et inspirations

Si vous aimez les thrillers à la Philip K. Dick, les récits paranoïaques à la Fugue pour un homme seul, ou les ambiances à la Twilight Zone, The Drifter est fait pour vous. L’écriture est dense, les dialogues sont ciselés, et chaque personnage rencontré semble dissimuler quelque chose.

La direction artistique en pixel art, à la fois rétro et d’une précision chirurgicale, crée un contraste saisissant entre la banalité du quotidien australien et les horreurs qu’il dissimule. Le sound design, discret mais menaçant, accompagne cette plongée en apnée dans l’étrange et l’inexpliqué.

The Drifter est une expérience courte mais marquante, où chaque minute compte, chaque détail a son importance. Une histoire de seconde chance, peut-être. Ou de boucle sans fin.

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